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[Ephémère passé]
Envie de mettre ici, tout ce que j'avais mis ailleurs, par pudeur. Et puis finalement, rien de dur à avouer. Alors voilà. Je date au fur et à mesure. La plupart de ces trucs là, c'est ce que j'écrivais à la base pour moi, juste comme ça, sans destinée bloguienne. Et puis finalement, je trouve ça mimi ^^

Histoire passée
[Pensage de passé, comme le titre l'indique hein...]
Tout est si calme, si paisible, dans ce monde de violence, à tel point, que j'ai du mal à croire que quelque part, sur Terre, des centaines de gens périssent en ce moment même. J'ai l'impression de flotter, de n'être plus qu'une âme sans corps, paisible et parfaitement adaptée à ce monde, une osmose éternelle, que j'aimerais ne jamais voir finir.
J'avais refait ma vie, toute ma vie. Mes amis, mon esprit, mes pensées, mon environnement, mes sports, mes loisirs, mon amour. Tout. Je t'avais oublié, toi mon merveilleux démon, mon fantôme de plaisir. Jusqu'à ce que tu réapparaisses auprès de moi, pour me frôler et me tenter du bout des plumes de ton aile, mon ange déchu, ma déchéance, ma haine, mon sang. Tout ce que tu as pû faire pour moi, tout, absolument tout, n'avait jamais eu concrètement le but de me faire du mal, mais pourtant, ces ondes de bienveillances qui se dégageaient de toi, devenaient si malfaisantes, si douloureuses en m'approchant. Pourquoi ? Tu ne voulais pas vraiment, et moi non plus. Parce qu'on s'est aveuglés mutuellement, pour tenter une synthèse parfaite que nous avions jusqu'alors seulement pû rêver, séparement, tout au long de notre vie. Parce que nous voulions aimer, nous voulions vivre, nous voulions partager, parce que le monde ne nous méritait pas, parce que les Humains non plus, et parce que nous voulions tout refaire, tout recréer à notre manière, tout, comme nous le désirions depuis la nuit des temps, ensemble. Nous souhaitions notre paradis, notre enfer de beauté et de douleurs effacées, notre enfer sur Terre, nous souhaitions entendre tout ces cris d'anges damnés par nos soins, pendant que nous nous aimions toujours plus, pendant que nous plongions toujours plus profondément, ancrés dans les flammes, ancrés dans la mort et la damnation, tout pour un jour revoir ensemble la lumière du jour, la lumière tant aimée auparavant, pour laquelle nous faisions tout ça. Nous ne voulions qu'une chose malgré notre rebellion, juste une chose : la rédemption. A tel point que notre seule solution était de transformer le Mal le plus horrible, la douleur la plus atroce, les flammes les plus brûlantes en lumière, en espérance, en douceur. Nous n'y sommes jamais parvenus, le monde en a décidé autrement, alors nous avons abandonné, comme des lâches, comme des Humains.

Histoire présente
[Pensage à mon Ninou]
Par la fenêtre ouverte, je distingue à peine les couleurs du printemps au dehors, ce printemps que j'aime tant, qui me rappelle tellement de beaux souvenirs. Je sens le vent léger et frais. Il parait qu'un orage se prépare. Je ne pense pas qu'il va venir gâcher ce songe. Le soleil se couche. Le rideau blanc vole doucement. J'aimerais tellement pouvoir m'envoler, partir loin, loin, dans le ciel, aller toucher ces nuages si insaisissables, qui nous narguent depuis ce bleu infini, et aller toucher les ailes des oiseaux, parce que c'est doux, je pense. La mélodie m'emporte, fragile. Cette voix que j'aime tant qui me porte au bout du monde. Si seulement c'était vrai. Je l'éteins. Tout est si calme tout d'un coup. Je me sens apaisée de voir que le monde du silence existe encore. Mes pensées divaguent. Je suis si bien. Prendre le temps.
J'ai peur de lui faire du mal. Mais je l'aime et je ne peux me résoudre à changer quoique ce soit, parce que je ne sais pas ce que je deviendrais sans lui, je ne sais pas ce que je ferais, je ne sais pas si ma vie aurait un sens quelconque. Je me demande d'où vient l'amour, au fond de nous. Pourquoi je tiens à lui ? J'adore par dessus tout son rire et son sourire. Il est si beau, si sincère. Et son regard, auquel je ne peux pas céder, son regard qui pourrait me faire accepter n'importe quoi, sans jamais un mot de lui. Son regard plein d'amour, qui m'apaise, son regard dans lequel j'aime bien me perdre, pour ne plus rien penser. Ses mains, si douces pour moi, si calines. Ses baisers, parfois si tendres, parfois si passionnés. Lui, lui tout entier, lui que j'aime. Un oiseau bruyant passe. Une voiture aussi, dans la rue. Il fait nuit, mais le rideau danse toujours.

Incompréhension
[mondaye frustrée du monde]
Je ne comprends rien au monde, rien aux gens, rien à toutes ces choses qui se produisent et se poursuivent suivant une illogique incomparable qui me dépasse totalement. Pourquoi ? Toujours cette même question éternelle, sans jamais aucune réponse.

Questions
[Mélange de pleins de choses dans ma tête, emmélage de l'unique neurone...]
"Pourquoi les gens sont-ils violents ? Pourquoi des gens en frappent d'autres, sans raisons valables ? Comment peut-on aimer quelqu'un qui nous fait du mal ? Pourquoi des gens veulent gâcher leur vie ? Pourquoi ceux qui ont tout pour être heureux ne le sont pas ? Pourquoi les gens qui méritent le bonheur ne l'ont pas ?" Ce sont mes principales questions du jour. Je les ai posées à A., il m'a répondu : "Parce que l'homme est violent de nature je pense ; Parce qu'ils ont besoin de passer cette violence sur quelqu'un ; Je ne sais pas ; Parce qu'ils pensent peut être qu'ils font les bons choix même si ça parait mal pour nous ; Parce que le bonheur parfait n'existe pas mais on peut s'en rapprocher ; Je ne sais pas."
L'Homme devrait combattre sa nature, même s'il ne peut pas aller contre : toutes ces femmes qui souffrent en silence, ces enfants, partout. Je ne parle pas de l'égoïsme face aux pays pauvres, face aux gens qui meurent de faim. Même si cela peut paraître affreux, je ne me sens pas vraiment concernée (mis à part par l'eau gâchée). Je me sens beaucoup plus proche des gens qui souffrent mentalement dans ma société, dans mon petit monde. Toutes ces injustices qui demeurent, ces inégalités entre hommes et femmes : notre société, bien qu'elle semble changer, conserve l'ancien modèle, l'infériorité de la femme. En banlieue, ces jeunes filles qui gâchent leur vie et sont martyrisée par les gars, pour telle ou telle raison bidon. Ca me débecte. De même que tout ces jeunes de mon âge qui ne semblent pas réfléchir pour la majorité. Dans mon petit univers, ça va relativement. Mais quand je vois des sites internets, le niveau de réflexion est vraiment bas. De même pour l'orthographe et la grammaire (sans oublier le vocabulaire). Parfois, ça me fait peur. Comme si j'étais en marge, spéciale, une exception. Avec d'autres bien sûr. Je ne sais pas ce que ces autres en pensent. On me dit plus mature que les autres de mon âge. Je crois qu'on en oublie véritablement mon âge. Je ne me sens pas cet âge qu'on me donne, je préfère rester dans l'enfance.
Pourquoi les femmes battues ne portent-elles pas plainte, avec la protection dont elles bénéficient de nos jours dans ce genre de cas ? Elles aiment encore ? Je ne sais pas comment c'est possible, il faudrait leur ouvrir les yeux, qu'elles se battent, qu'elles trouvent une autre forme d'existence, qui soit plus saine que celle qu'elles mènent au quotidien et qui parfois les tuent.
Des tas d'hommes battent leurs femmes et/ou leurs enfants ? Des problèmes de chômage, d'argent ? Il y a toujours une solution, pas ça, ça ne sert à rien, c'est inutile. Ca ne fait qu'empirer je dirais même.
Des gens sont malheureux, souffrent, par les maladies ou mentalement, ou tout autre ravage humain ou naturel. D'autres ont beaucoup de choses pour être heureux, mais ne le sont pas. Sur ce point, A. a une philosophie satisfaisante. Se rapprocher du bonheur, c'est une des seules choses que l'humain désire. Il en veut toujours plus, forcément, c'est donc difficile d'atteindre le bonheur parfait.
Des gens font beaucoup de choses biens dans leurs vies. Et ils ont du courage, ils font des efforts pour avancer, ils se battent contre toutes choses possibles. Ils ne sont pas heureux, je trouve ça un peu injuste. Tout le monde, tant qu'il ne fait pas trop de mal aux autres volontairement, le mérite. Seulement, ceux qui font le bien en plus, devraient l'avoir absolument si ils limitent le mal.

Dépendance
[Franchement, quand il me manque, je pars en vrille... je me demande l'utilité de cet article xD]
J'ai beau sembler parfois dure, je me sens tellement vide que j'ai l'impression d'être un zombie. Il me manque cruellement, même si c'est dur pour moi de me l'avouer. Avant, jamais je n'aurais osé permettre à quiconque de deviner ce genre de faiblesse chez moi, cette dépendance des autres, que je retrouvais partout, et que je haïssais tellement, tellement. Je n'aime pas ça, la dépendance à quelque chose, je n'aime pas la faiblesse, et je n'aime pas tout ce qui nous oblige à l'être, faible. Il ne sait pas à quel point reconnaître que je l'aime m'est difficile. Pour moi, cela veut dire que je suis dépendante de lui, cela veut dire que je suis faible. C'est horrible comme sentiment. C'est en fait le principe "s'il est heureux, je suis heureuse, s'il est malade, je suis malade, s'il meurt, je meurs". Je voulais être totalement indépendante, être libre sans aucune attache matérielle ou sentimentale. Sans doute la raison qui fait que je ne voulais pas d'un amour, juste un ami. Je ne sais pas si je pourrais vivre en cage toute ma vie, toujours dans la même cage. L'indépendance ne comprend pas ce genre de cage. L'indépendance nous permet de changer toujours, de bouger, et, ainsi, de ne pas souffrir en s'attachant aux choses et/ou aux gens. La seule chose que cela apporte, et qui pourrait paraître négatif, c'est la solitude. Mais j'aime énormément cette solitude. Souvent oui, parfois non. Parfois j'aime que quelqu'un me sert dans ses bras, et me chuchote des mots tendres. J'aime abaisser mon masque, laisser tomber mon bouclier de dureté. En gros, j'aime retrouver la faiblesse. Sans doute parce que je suis une fille, et qu'aucune fille n'y échappe. Je n'aime pas être une fille, c'est tellement compliqué. A tel point que je tourne en rond toute seule. Juste parce qu'il me manque. C'est n'importe quoi.
[Ecrit par mondaye] [Mardi 20 Septembre 2005, 20:51] [L'éternité du passé] [Bouffées d'air frais] [L'éphémère du futur]
[Y aller de son commentaire]



[Commentaires]

 
yggdrasil
yggdrasil
20/09/05
à 21:58

la réponse à tes questions ne serait-elle pas : ce que nous voulons nous ne pouvons l'avoir et ce que nous avons est-ce bien ce que nous voulions? ou bien plus simple tout n'est-il qu'une simple question d'égoïsme, chacun construit son monde avec ses codes et ses règles en espérant que rien ne viendra y semer le trouble ou le désordre? plus simple encore, réfléchir, penser s'insurger ou se révolter n'est-ce pas trop épuisant alors que se laisser aller, se laisser porter par le plus grand nombre nous évite coups et désillusions? vox populi, vox dei
[Adresser une répartie cinglante]



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