J'ai une période de creux d'une semaine, alors j'en profite un peu.

D'abord, forcément : New Moon est diablement génial. Love Jacob <3 Je vous conseille aussi récemment "le Vilain", un film français. Ca m'a fait rire.

Ensuite, j'ai passé les dernières semaines à bosser les cours, car on enchaîne à la chaîne mille et une notions ! C'est l'enfer des neurones et très intéressant à la fois. Passionnant ou fascinant (selon l'humeur), certes, mais trop peu de temps à mon goût pour parvenir à tout assimiler et maîtriser sur le bout des doigts.

Trop peu de temps en cours, trop peu de temps à la maison. Entre les diverses tâches ménagères que le Ninou essaie de prendre en relai, il reste encore les matchs du Racing (huitième victoire consécutive), les films Canal et autres Guignols à ne pas rater, ainsi que les livres de la Compagnie Noire qui continuent de défiler, alors les devoirs et leçons de dix pages, j'ai parfois du mal. Du coup, je dors moins comme à chaque fois. Que réduire d'autre ? Non non, je ne m'abstiendrai pas de match. Non, je n'arrêterai pas de travailler. Non, je ne m'empêcherai pas d'aller voir New Moon une énième fois. Alors oui, je suis fatiguée.

Tout se serait bien passé s'il n'y avait pas eu la goutte d'eau pour faire déborder le vase. Je suis à fleur de peau quand je ne dors pas assez. Quand je dis huit heures, c'est tout à fait sérieux. Je supporte de moins en moins cette pression que l'on nous met en classe. Je supporte très bien la pression de Noël du Quick. On en a besoin ? Parfois, en cours, je ne pense pas. Nos professeurs, voire même l'école entière, en font trop. On veut tellement nous pousser à nous améliorer que dans mon cas, j'ai l'impression que ça ne mène qu'à un grand n'importe quoi. On survole tout. Tout est bâclé, je déteste. Ca me rend folle. Je tourne en rond, mais c'est déjà dur, ce quotidien. On nous en rajoute toujours. Bref. L'oral du stage de l'année dernière s'est très bien passé. Et la goutte d'eau, ça a été les "entretiens individuels obligatoires de 18H à 21H" le même jour que cet oral (lever : 8H, une heure de trajet, merci). Ca m'a démolie. Je m'en remets pas. Je sais que c'est très profondément débile, je fais une fixation (une obsession littérale) de ce truc. Peut être même que j'exagère ou que j'extrapole. J'étais très contente de ma semaine je pensais avoir bien fait le maximum de choses possibles. Et d'un seul coup, je n'ai plus confiance en moi. Je suis retournée dans une spirale négative. Je ne crois plus à grand chose. Je n'ai pas d'ambition, je n'ai pas de professionnalisme, je parle n'importe comment et beaucoup trop, je n'écoute pas les autres ou bien je m'en occupe trop, je n'ai pas de culture, et enfin, sans être la moindre des choses, je suis naïve et idéaliste. Ca fait beaucoup de choses à réparer chez moi pour trouver un emploi. Non ? On m'avait déjà dit que j'avais du mal à me remettre en question. C'est inné. Mais, là j'ai vraiment un blocage. J'ai essayé de me dire que c'était pour mon bien. Mais je n'ai pas la force de "réparer" tout ça chez moi. Alors voilà, crise existentielle : qu'est ce que je vais faire de ma vie ?