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[Stagiaire]
"Ca a été une véritable galère pour rentrer en province. Je suis partie de chez moi deux heures et demie en avance, pour être sûre que, même en étant lente (bagages lourds), en ayant peu de trains (Dimanche matin oblige), en faisant la queue à Gare du Nord (toujours bondée) pour avoir mes billets, en payant par chèque (hum), je puisse avoir le train. Seulement, comme j'ai trop de chance, j'ai du attendre une heure et demie à la gare, haha. Bref, j'ai lu en attendant. Je me suis aussi bousillé l'épaule gauche en portant ma valise à la main. Ouais, mine de rien, quand les roulettes vous laissent tomber, quelle merde ces valises. Sur des mètres qui me paraissaient des miles. Peuh. Avec ce con de chat sans roulettes. Mes prochains investissements, voire envies simples : un chat sur roulettes ou sac à dos, une nouvelle valise, une bicyclette bleu nuit (à fond dans le marine en ce moment), et puis, j'aimerais vraiment apprendre à conduire une moto. Rrrr. Je ne serais pas raisonnable, vaut mieux pas.
Enfin, je suis finalement arrivée à destination, fourbue, cassée, mais arrivée. Comme il fallait s'y attendre, je n'ai pas eu qu'à mettre les pieds sous la table. J'suis revenue un an en arrière en quelque sorte, en moins grave heureusement. Et puis, il y a ma soeurette. On passe nos soirées entre soeurs, c'est marrant. Même si je suis morte de fatigue.
Parce que depuis plus d'une semaine maintenant, enfin, depuis le Dimanche précédent les partiels, je ne dois dormir que cinq heures par nuit à peu près... Il m'en faut huit à moi pour être potable, pas comme les Aphone chanceuses. Bo voilà, cinq heures, les partiels, enchaînement du Quick pendant deux jours, puis une journée à me trimballer dans paname, chargée comme une mule (et n'ayant pas dormi davantage), et puis à présent, le stage. Et quand je rentre, j'ai l'impression d'avoir mille et une choses à faire. J'aimerais avoir le courage de tout faire d'un coup pour être tranquille. Mais ça me fatigue trop. Alors je reste avec ma soeur, et puis quand j'en peux plus, elle me laisse dormir. Cette nuit j'ai dormi sept heures je crois. Ca fait du bien.
Je commencais vraiment à m'endormir sur mon boulot. Les chiffres se mélangeaient, et j'avais qu'une envie c'était d'exploser le logiciel qui faisait pas comme je le voulais. Je passe mes journées à faire de la saisie de chiffres divers et variés. Pour sûr, je connais mes numéros de comptes de charges ! A devenir fou. Mais j'aime bien me prendre la tête sur ça, tant que je trouve assez vite. Je passe parfois une heure sur une écriture. Ca craint. Il faut dire aussi que plus ça va, plus on me donne des trucs difficiles à équilibrer, plus longs, plus pointilleux. Enfin, c'est l'impression que j'ai. J'ai mis deux heures aujourd'hui sur la caisse d'une coiffeuse. Elle avait fait des erreurs de calculs... Je pouvais toujours tenter d'équilibrer après ça. Mais bon, au moins maintenant je sais à quoi m'attendre. Et puis, le temps passe assez vite.
L'ambiance est assez familiale, joyeuse. Enfin, c'est pas trop mon truc tout ça en tant qu'asociale qui se respecte. Ca ouvre à 8 heures les locaux là bas. Y a jamais personne. Je suis arrivée à cette heure là Mardi, et j'étais la seule paumée. Les gens arrivent généralement vers 8h45. Moi, j'arrive vers 8h40 pour faire sérieuse sur mon vélo à la mécanique déglinguée (un jour, il va me lâcher le pauvre, d'où mon investissement), je m'installe, on me donne éventuellement mes "missions", je bosse (une des premières, hum) pendant que les derniers arrivants se retrouvent dans la ptite cuisine pour le deuxième petit déjeuner, à se raconter leur vie, l'actualité, la qualité du café qu'ils ingurgitent par litres entiers. Je bosse toujours, un verre d'eau, un chewing gum. Vers 10h30, seconde pause café des braves administratifs. (J'suis juste à côté de la ptite cuisine.) J'en profite pour manger un pain au lait (merci Kékète de me les avoir rappelés) en travaillant. A midi, je vais manger, tant que toutes les bavardes ne sont pas encore là (si je rate le créneau, je mange à 14 heures pas moyen, une fois avec elles ça m'a suffit). Je me fais mon ptit plat, je grignotte mon fromage, ma compote tout ça. C'est sympa. Je regarde les lapins des champs par la fenêtre. Après je reste un peu avec les premiers arrivants du midi, ce sont les plus calmes. Après je cède ma place, et je vais passer mes coups de fils, je bidouille, et après je m'y remets. Vers 16h, ou 16h30 ça dépend des groupes et des jours, troisième pause café, ou quatrième si on prend en compte le fait qu'elles ont pris du café après le repas... Ca jacasse toujours autant. Ah. Et je reste toujours devant mes chiffres. Après elles reprennent, et à 17h30, les premières partent. A 18 heures y a plus personnes, à part les courageux comptables qui bloquent devant un truc. Et voilà encore une journée d'achevée."
Ecrit Mardi 3 Juin. Problèmes pour poster depuis mon arrivée à la campagne x). [Ecrit par mondaye] [Samedi 21 Juin 2008, 21:03] [L'éternité du passé] [Branches & Feuillages] [L'éphémère du futur]
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