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[Toutes ces choses que l'on m'a dites]
Me voici officiellement en vacances. Officiellement.

Partiel d'Economie. Facile. Revue de Presse, j'ai blablaté. Marketing, comme à mon habitude, je n'ai sans doute pas fait de miracle. Mais j'ai écrit, j'ai mis des idées. Droit. Intéressant, étrange, mais pareil, j'ai mis des choses, du cours, des notions. (Qu'est ce que j'aime les examens !) Relations Internationales : je suis tellement pitoyable, je me bats affreusement dans cette matière. Je lutte pour réviser, alors que d'autres me semblent être une prolongation de mon être, qu'elles me sont naturelles. C'est marrant de voir que c'est précisément l'inverse de ma Kékète. Elle était aux anges, fébrile presque. Et moi qui me battait pour trouver des choses à caser, désespérément accrochée au manuel ! J'ai sauvé la moyenne tout de même. Et puis, j'ai un très bon contrôle continu (ah, béni soit-il !), alors c'est pas très important. Le Mercredi, mon délégué de classe m'a lu mes horoscopes dans mon quotidien gratuit préféré. Ils étaient tout les deux plus que positifs : "Bélier, le vent en poupe, le moral en hausse les corps plein d'énergie, aujourd'hui tout semble vous sourire". "Taureau, quelle excellente journée qui s'annonce ! Vous n'avez jamais été aussi bien dans votre peau, pourvu que ça dure !" Ah, avec un horoscope pareil, je ne pouvais que réussir cette journée. Ca n'a pas manqué, malgré la panique générale de la classe pour le partiel de comptabilité, je me suis vraiment amusée. Un peu comme les mathématiques l'année dernière quand je faisais mes DM en une après midi de plaisir. Non, j'aime pas les maths, juste le casse-tête, le ptit défi qu'il représente, et puis la satisfaction de l'avoir écrasé. Je me sens toute puissante et capable de tout quand je suis comme ça. Et ça m'a pris, là en plein examen salle A1 du site de Nation 1 d'une école pourrie. Ouais, comme quoi je n'aurai pas tout perdu. J'ai battu à plates coutures mon partiel de comptabilité. J'ai lutté pour équilibrer, j'ai vérifié minutieusement chaque problèmatique, chaque point un peu délicat. Et j'ai réussi, j'ai trouvé LA solution, j'en suis certaine. Et alors j'ai ris en partiel. Au grand damn de mes camarades, qui pleuraient presque devant leurs copies, se débattant avec leurs nombres alignés. C'était vraiment fort. J'ai recopié le tout au propre, et je suis sortie dans la masse. Je me suis assise dans la cafétaria avec une amie. J'ai attendu qu'ils soient tous revenus se dire "t'as mis quoi là, et t'as trouvé combien ici, t'as réussi tu crois ?" Et j'ai attendu qu'on me demande "pourquoi tu te marres comme ça ? C'était trop chaud !" (à tous les coups, ça venait de Kékète forcément elle est trop bien cette fille). Et moi de sortir triomphalement et avec toute la vantardise du monde : "J'ai tout équilibré, et tout vérifié. J'ai tout bon." Et mes camarades de me regarder avec des yeux de merlans frits. Et Marina de me balancer des coups de pieds et de me hurler dessus. J'étais tellement bien avec eux. Bon bien sûr, étant douée en comptabilité, j'ai été moins performante en statistiques, mais j'ai mis tout ce que je pouvais pour gagner le maximum de points, même là où j'avais encore quelques doutes. Communication, j'ai fait comme d'habitude un gros coup de feeling, comme tout le monde d'ailleurs. Et aujourd'hui, j'ai réussi à atteindre, je crois, ma note de deux sur vingt en action commerciale (sisi vous savez, le cours auquel je n'ai assisté qu'une fois, à la première séance). J'ai calculé que de toute façon, avec la note de cas (la seule) que j'ai, j'aurai quand même une moyenne qui valide. Et puis enfin, commerce international, j'ai vraiment pris mon temps pour bien faire, pour avoir plus de quinze. J'y crois, j'aime beaucoup cette matière et je l'ai bien travaillée comparée au reste. Voilà, je pourrais vous détailler les sujets, mais on s'en fout tous, même moi je les ai cachés au fond de mon tiroir.

Mon entretien de mon jour de chance, Mercredi. J'étais en avance d'une demie heure. Sachant que j'avais tout de même pris le temps d'acheter une rose pour la mère de Marina, à qui je voulais dire au revoir avant les vacances, et aussi d'aller à l'autre bout des Quatre Temps chercher une glace Framboise/Passion pour mademoiselle. J'en ai pris une aussi, et je recommencerai. Dans tous les cas, elle m'a accompagné pour le bus, et pour voir à quoi ça ressemblait. Je me suis pas perdue (Marina n'aurait pas été d'une grande aide de toute manière !) et j'ai trouvé assez vite. Déjà, ça en jète comme école. Rien que le portail. Et puis, à la droite de celui ci, un petit guichet avec un ptit black plus tout jeune qui doit faire office de gardien. Très charmant, très souriant, il me demande poliment pourquoi est ce que je viens, et je lui réponds. Il m'indique la direction, je le remercie chaleureusement : je craignais davantage de me perdre dans les méandres d'une école qui faisait primaire/collège/lycée/supérieur, moi qui ai été habituée à des ptits établissements de province, que dans une ville que je ne connais pas tellement. J'avais des directives, mais je n'en ai pas eu besoin. La dame que je devais rencontrer congédiait une autre personne sur le parvis du bâtiment, et quand je lui ai dit pourquoi je venais, elle m'a sourit et m'a salué, en me précisant mon avance. Elle s'est quand même débrouillée pour me prendre plus tôt. Kékète est partie réviser sur un des bancs marines sous les arbres. C'était tellement calme. Pas d'élèves qui crient, ou qui traînent. Et je me suis retrouvée dans le petit bureau. A raconter ma vie, et à écouter la sienne. Elle m'a d'abord pris les papiers nécessaires. Elle a feuilleté mes bulletins de notes de mes trois dernières années. Elle est tombée sur mes résultats de bac. Et là elle en pas cru ses yeux. Elle a sourit, et elle l'a lu tout entier. Elle m'a regardé avec un grand sourire et elle m'a dit "mais que voulez vous que je vous dise ?". Je me suis marrée. Elle m'a dit qu'elle me prendrait là où je voulais. Elle s'est intéressée longtemps à mon choix (le MUC). Elle m'a encouragé à faire plutôt le CI, parce que ça correspond davantage à ce que je fais, voudrais éventuellement faire, et qu'elle craint vraiment (mais vraiment) que je m'ennuie en MUC, et que je ne sois pas à ma place. Outre l'immaturité, m'a-t-elle dit. Comme elle voulait pas m'influencer au début, elle m'a demandé pourquoi j'avais choisi ça. J'ai pas eu envie de lui sortir le baratin que j'avais préparé sur une soi disant révélation, etc. Alors je lui ai dit la vérité, j'ai fait Pique-Nique-Douille. Elle m'a regardé fixement, dépitée. Et elle s'est marrée. Elle a répété "que voulez vous que je vous dise ?". Elle a refeuilleté mes notes, a regardé d'où je venais et m'a fait lui raconter le pourquoi de l'école de commerce, "et pourquoi vous n'êtes pas en classe prépa, ou à sciences po ?", je lui ai tout raconté. J'ai même pensé à Marina assise dehors sagement. Elle m'a aussi interrogée sur les raisons qui faisaient que je voulais changer de cursus, alors que j'allais valider mon année, aucun doute. Je lui ai fait tout un discours sur mon école, tous les reproches que j'avais sur le coeur. Je lui ai même raconté mon dépitement face à toute cette politique qui ne sert qu'à rapporter, sur tout le gâchis dont j'avais l'impression. A quel point ça me minait de rester dans une école si chère, qui me satisfaisait si peu. Elle m'a comprise, elle m'a raconté sa vie elle aussi, sa fille, un ancien élève, ce qu'elle pourrait faire pour moi (pour que j'entre en deuxième année si possible, mais très peu probable). Elle m'a conseillé de réfléchir sur le BTS que je voulais, "même la gestion si vous voulez !" Elle m'a congédié, elle me recontactera pour la suite des inscriptions, mais pour elle c'est oui à tout. J'suis sortie, j'en revenais pas du contentement et la sympathie de cette dame. J'avais oublié que ça existait, les gens aimables. J'avais une drôle de tête en méditant ça, quand j'ai rejoins ma Kékète studieuse qui révisait. Elle a dit "arf, ça a pas l'air terrible". J'lui ai fait un sourire béat et j'lui ai tout raconté. Pareil plus tard au Ninou et ma mère (j'avais soif). Et puis, en sortant, y a le ptit gardien qui m'a demandé, l'air préoccupé, comment ça s'était passé. Je lui ai dit très très bien, et je l'ai remercié de me demander ça. Avec mon élan d'honnêteté, je l'ai même largement remercié d'être aussi poli, aussi serviable et aimable. Je lui ai dit à quel point ça permettait de se sentir bien ici, et que c'était très différent des Bull Dogs que l'on emmagasinait dans notre école. Il s'y attendait pas, comme si c'était normal d'être normal. Ah, je vous le dit, ça fait du bien de voir des gens humains ! Tellement de bien.

J'en ai assez des gens moroses, des gens qui parlent pas, ou qui se forcent. Même dans les transports, même à Quick, partout ici. Des gens peu ouverts, qu'on dérange. J'en ai marre de cette école pour ça aussi. Alors quand j'ai eu fini mon dernier partiel, je n'ai rien regretté. Ca m'a rien fait d'en partir pour la dernière fois. Mes copines étaient émues d'être en vacances, de plus se voir pendant longtemps etc. Bon, j'ai toujours mis trois mois avant de me rendre compte de ce genre de chose, alors je n'en ai pas souffert. J'ai salué Jalila, j'ai ordonné à Marina de ne pas m'oublier et de m'appeler aussi régulièrement qu'avant, et je suis allée aux Halles avec une amie, Emilie. On a fêté cette fin ensemble, en parlant de Twilight, qu'elle a commencé rien que pour moi en Anglais. Je lui ai dit qu'il ne fallait pas lire ce genre de bouquin pendant des partiels, sous peine de ne plus dormir. Je lui avais dit aussi il y a un moment de ça que j'étais fascinée et particulièrement addict à cette série. Je l'ai trop intriguée. Elle a pas beaucoup dormi pendant les partiels, à cause de moi. Elle m'a dit que c'était plutôt à cause du bouquin, qu'elle avait été curieuse, qu'elle avait voulu faire la maligne, et qu'elle a été prise à son propre jeu. Piégée par l'intrigue. Et j'en rajoute des couches. Je lui explique des passages. Je fais attention à rien lui gâcher. Ah ! Ca fait du bien de partager ce genre de choses, comme avec Ecilora. C'est même encore plus rigolo (quoique, c'est une torture), parce que je ne dois rien lui dire de l'intrigue. Je la motive, je lui fais des sous-entendus, je lui dit des "tu ne peux même pas imaginer comment l'histoire va évoluer" qui la rendent dingue. Bref, à cause d'elle, mon record n'a donc pas tenu deux semaines et j'ai recommencé à les lire. J'ai du temps maintenant, ce n'est pas si grave. J'espère.
Ces derniers jours, j'ai passé pas mal de temps avec elle. On a beaucoup parlé. On a un peu le même train de vie, en dehors de Quick pour moi. On est pas pareilles, mais on a beaucoup de points communs. On a parlé bouquins, beaucoup forcément. Cours, un peu. Et de moi, énormément à mon goût. Elle m'a dit des choses bizarres, enfin, qu'on ne m'avait jamais dite. Peut être à cause de cette histoire de "fin d'année". Elle m'a dit que j'étais spéciale. Bizarre un peu au début. Que je pouvais rebuter les gens, parce que justement, il fallait s'habituer à ma façon de parler, de gérer les choses, et d'être. C'est marrant d'entendre quelqu'un parler de soi comme ça. Surtout quand on s'y attend pas. Elle m'a aussi parlé de choses que j'ai pu dire, qui ont justement figé des gens, qui les ont perturbé. Ouais je perturbe apparemment. Bon. Je lui ai parlé de ma grande capacité d'asociabilité. Elle a dit qu'en fait j'étais tout sauf associable, que c'était juste qu'il fallait me connaître et s'habituer. Au début, elle ne savait pas trop comment prendre mes remarques. Elle a cité des "c'est nul" que j'aurais sorti d'un coup, avec un grand silence derrière qui lui aurait pesé. Et puis des "t'es vraiment con" à d'autres gens, qui ont vraiment cru que je les prenais pour des cons, qui savaient plus si je rigolais ou pas. Et surtout un "mais qu'est ce que t'es idiote" à une fille dont elle se souvenait plus, qui depuis était un peu en froid avec moi. Et de la façon dont on considère mes remarques, mon humour (enfin, ce que j'appelle humour). Que les gens savaient pas comment prendre ce que je disais parfois. En rigolant ou sérieusement (elle m'a même rappelé des exemples dont je n'avais plus aucun souvenir !) C'était très bizarre. Je savais pas qu'on pouvait penser autant de choses sur une seule personne. Je réfléchis pas beaucoup à l'interprétation de ce que machin a fait, de ce que truc à dit après, et de ce que tout ça pourrait bien signifier. Elle m'a dit qu'elle adorait ma franchise, mon honnêteté. Le fait d'être sûre de savoir ce que je pensais d'untel à tel moment. Que je dise tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et ce que personne ne veut dire. Même si parfois ça rend les choses comiques. On a parlé d'avenir aussi, à cause de mon changement de cursus. De ce qu'on allait faire après tout ça etc. Je lui ai dit que je savais pas vraiment. Elle m'a demandé ce que j'aime faire, on a parlé de nos adolescences, du temps passé. Je lui ai dit que j'aimais bien être capable d'écrire des histoires, d'imaginer. Elle m'a parfaitement comprise, d'autant plus en évoquant le blocage. Ca m'a fait du bien encore une fois.

Demain, je vais travailler un peu à Quick. Et puis, je rangerai, je préparerai mes affaires pour rentrer chez moi. Mon Ninou va aussi aller chez sa maman une semaine, donc je ne le verrai pas pendant au moins deux semaines. Ca va me manquer. Je m'inquiète aussi de l'état dans lequel je vais retrouver notre chez nous, à vrai dire. Il n'y aura pas le chat, c'est déjà ça. Je vais encore me le trimballer dans tous Paris. Peuh. Et pas avoir de billet, qui plus est. Je vais aller faire les boutiques aussi avant de partir. Envie d'être bien pour mon stage, que tout soit parfait (exigence comptable powa). Et je vais profiter autant que je peux de ma famille, et de ce petit retour en arrière. Je vais revoir les copains de lycée, et puis rendre visite à ma grand mère du Mans, et à tout le petit monde qui s'y trouve. Ca fait longtemps...
Voilà. Nouvelle bannière, grand article je crois vu le temps que j'ai passé à tout raconter. Désolée d'avoir manquer Ecilora sur Msn. Une autre fois, hein. Pour l'instant je vais dormir, j'ai pioncé que cinq heures par nuit toute la semaine. J'suis loin de mes neufs heures de sommeil. Et je m'efface ^^
[Ecrit par mondaye] [Jeudi 29 Mai 2008, 23:40] [L'éternité du passé] [Branches & Feuillages] [L'éphémère du futur]
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[Commentaires]

 
immortalangel
immortalangel
30/05/08
à 23:00

ouahhhh il y avait longtemps qu'on avait pas eu un article comme ça :)
[Adresser une répartie cinglante]

 
mondaye
mondaye
30/05/08
à 23:13

Re:

Ben là j'avais promis que je ferai ce que je pouvais pour me rattraper donc voilou c'est fait :p

Bisooxx :)
[Adresser une répartie cinglante]



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