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[Fiction d'une réalité imaginaire]
Comme ces idées que l'on a sans jamais être capable de les exprimer. Ou en ayant trop de façons de le dire, sans pouvoir décider de la meilleure.
Comme ces moments qui reviennent après quelques notes, quelques mots, quelques hasards. Ce ptit sourire en coin, cette voix qui chantonne, ce ptit sifflement que tout le monde déteste mais qui me manque, quand même.
Comme cette hypocrysie, qui me ronge le regard, que je ne supporte pas et que je ne reconnais que trop, partout, partout. Comme une simple porte, un simple regard ou un seul mot peut me rappeler tout un discours. Tous ces gestes, qui semblaient ne pas avoir de sens et qui maintenant deviennent cruciaux pour se souvenir de la moindre chose. Sans doute est ce le problème. La peur de perdre ce qui nous reste. Mais. Je ne l'aime pas, cette peur. J'ai l'impression de la voir partout, au coeur de tout. Et quand je ne la vois pas, je suis furieuse, je me dis que ce n'est pas possible de vivre ainsi, sans elle. Comment peuvent il ignorer cette peur qui règne ? Ne pas la sentir ? Et pourtant, je me dis le plus clair de mon temps que je ne dois pas avoir peur. Ce n'est pas possible d'oublier, même si on le veut. Mais ce n'est pas en se forçant à se souvenir que nous avancerons. Au contraire, et jamais elle n'aurait voulu ça. Alors je me dis que je dois smiler, travailler et chantonner n'importe quoi n'importe comment, juste parce que c'était comme ça avant, que ça devra l'être encore un ptit moment. Et puis, parce qu'elle aimait ça, alors je ne m'en prive pas, je la suis. Je critique le premier venu, quel qu'il soit. Et puis, je me moque intérieurement de la Gni d'Espagnol, parce que c'est si bon. Et puis, je fais un ptit câlin, par-ci, par-là. Je fais ce que je peux.
Et j'ai l'impression que jamais nous ne sortirons de ces tombeaux que l'on finit nous même par creuser, juste pour la rejoindre, juste pour nous mortifier un peu plus autour de notre égocentrisme. Oui, la peine ça rend encore plus égocentrique, ça éloigne du monde, des gens, de tout. Et la peine engrange la peine. J'ai envie que tout le monde ai un sourire en pensant à elle. Mais pas comme ça, bordel !


& Justify my reasons with your blame &

Je ne sais même pas pourquoi j'agis comme ça. Je ne sais pas pourquoi je me trouve une raison de sourire, de marcher, de me lever, de faire ces gestes quotidiens qui coûtent tant d'efforts. Je me dis que c'est grâce à toi, que si j'arrive à tenir, tu viendras, tu me serreras et tout s'envolera. Je me dis que tu m'écouteras, que mes problèmes auront une solution, que ma ptite boule de nerf se démêlera, que ma vie prendra un vrai sens, toi. Seulement, tout ça. C'est pour qui ? Un ami ? Ou mon amour ?
Je me demande ce que je dois choisir, préférer, décider. Parce que oui, j'aime à pouvoir décider de tout, avoir main-mise sur les évènements, le temps, mon temps de vie et ce que j'en fais. Sur toi, aussi. Savoir où tu vas à quel moment, avec qui tu es, ce que tu fais. C'est un peu de la curiosité malsaine, je sais. Je t'étouffe. Et alors, toi aussi tu aimerais parler de ça avec moi, y trouver une solution, ou ne serait ce que pour savoir d'où vient exactement le problème, en quoi il consiste.
A chaque fois, je n'ai pas ce que je souhaiterais. Je suis toujours insatisfaite, peut être. Mais dès le début, j'en suis certaine, j'ai mis l'accent sur le dialogue. Un simple mot, certes, mais tellement dur à mettre en place, à instaurer entre nos deux esprits enflammés. Juste pour que chacun s'épanche. Mais pour celà, il faut que l'autre comprenne, que l'autre soit présent, attentif, qu'il capte vraiment ce qui ne va pas. Qu'il ne se mette pas à dire "embrasse-moi" quand on se tuerait presque pour un "je te comprends".
C'est dur à avouer. Ca poignarde là où on ne l'attendait pas. Mais rien que pour ça, j'en viens à me demander parfois si c'est toi, ou moi qui partirait le premier. Un ami ne peut-il pas être un amour ? J'ai toujours cru que je trouverai les deux en une seule et même personne. Je pensais t'avoir, toi, mon ami avant tout. Et tu me dis que non, tu es juste "mon amoureux". Juste. J'ai envie de te crier de m'écouter ne rien dire.
Je suis sans doute un problème ambulant. Parce que, même si ce que je dis est fondé, j'ai encore tort. Je n'ai rien à dire, n'est ce pas ? Comment pourrais-je alors parler ?
Je n'ai pas besoin de parler, tu parles. Tu me poses des questions, toujours sur ça, sur pourquoi, et pourquoi pas, et comment. Et moi, je ne peux pas te répondre, tu n'écoutes pas. Tu te plains que je décide toujours. Mais pour le dialogue, mon coeur, c'est comme tu veux.
[Juste parce que jamais je n'aurais pensé en arriver à ça.
Et que j'ai peur de te perdre, de n'importe quelle façon que ce soit.]

[Ecrit par mondaye] [Mercredi 4 Octobre 2006, 22:03] [L'éternité du passé] [Branches & Feuillages] [L'éphémère du futur]
[Y aller de son commentaire]



[Commentaires]

 
Volesprit
Volesprit
05/10/06
à 23:49

hum o_o

Tu déprimes ma soeurette n'adorée ? O_o

Faudra que tu me règle mon écran, je me bousille les yeux, je trouve plus un bonne configuration, c'est tout flou par endroit...

"Je suis sans doute un problème ambulant."
-Celui/celle qui ose penser ça de ma soeur se verra griffer et mordu jusqu'au sang ><
Mon pilier qui me soutiens et qui arrive toujours à me tirer un sourire peut importe le moment n'est PAS un probleme ambulant (meme si tu fous la merde partout en fait xD) !
[Adresser une répartie cinglante]

 
mondaye
mondaye
06/10/06
à 07:20

Re: hum o_o

Non mais ça c'est des trucs que j'écris genre quand j'ai un coup de blues, ou que je me réveille en pleine nuit, ou que je suis énervée. Ca trainait dans mes brouillons depuis un temps, c'est pas récent hein ^^

Et puis, je dis que je suis "sometimes" un problème ambulant parce que je suis chiante ! xD
[Adresser une répartie cinglante]

 
immortalangel
immortalangel
06/10/06
à 21:00

Re: Re: hum o_o

J'ai tout lu, un long article, qui rappelle des choses, qui fait réfléchir et où au fond on retrouve encore un petit bout de cette tête de loutre, de ta tête de loutre...de toi....
[Adresser une répartie cinglante]



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