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[Dans les brumes du bois]
Et voilà, c'est fini, terminé. A pu. Parti, envolé, disparu. C'était le repos, la belle vie, c'était les vacances du printemps, les vacances d'Avril, les deux semaines de Ninou offertes sur un plateau d'argent. Maintenant, il s'agit de s'y remettre, et c'est plus simple à taper comme ça, quelques touches légères, hop, plutôt que le faire, et écrire, utiliser les muscles toute la journée. Ca n'a pas de sens mais je me comprends.
Pour conclure, simplement, j'ai un n'homme merveilleux, et je suis heureuse avec. Point barre, et ça ne laisse pas de place pour les discussions. Qui ne s'évitent pas pour rien. Et puis, même si j'ai pas tellement travaillé, comme je l'avais dit, ben je suis contente d'avoir profiter. Même si, j'aurais pu mieux faire sur ça aussi. C'est pas grave. On est en Mai, après tout.
[Quand j'étais plus jeune, je trouvais niaises les demoiselles qui ne pensaient qu'à leur n'amoureux, qui ne parlaient que de ça, qui complexaient pour rien, et qui négligeaient un peu le reste. Bizarre de voir que je suis devenue comme ça, alors que de toutes mes forces, je m'étais promis de ne pas l'être, quoi qu'il arrive. De la même manière, je me disais que la société, l'école, les gens. Tout ça, c'était pourri, et je me croyais invincible en sachant ça, je me croyais au dessus des autres qui ne s'en rendaient pas compte. Ils ne le disent pas, c'est tout. Mais je me suis quand même tue là dessus, et finalement, je me suis même fais une tite place dans ce monde de brutes que je détestais. Je me demandais quel intérêt de me priver de vivre ma liberté, de vivre les autres, de vivre les sourires et le ciel bleu ou gris. Et je ne comprenais pas vraiment qu'est ce qui me poussait à faire tout ça. Un peu perdue, la mondaye, dans ces obligations informelles. Perdue, à s'en demander si elle réussirait à démêler tout ce bordel. Et finalement. La raison est venue après. Elle s'est installée, un petit peu, par un petit peu. Et maintenant, elle est plutôt précise. Maintenant, ça a un sens, tout ça. Qui peut s'écrouler, peut être. Mais quand même. Parce que la société ça s'apprivoise à sa propre manière, chacun comme il préfère. Par des mots, par des sons, par des gestes. Par des dessins, des couleurs, des sourires. Par des cris, par du bruit, ou par un silence. Et parce que, même si on le dit sans cesse, tout ça, ça nous aide à devenir nous. Et puis, j'abuse des et. Et à réussir, indirectement, ce que l'on voulait quand même, en partie. Difficilement, mais en s'incrustant sûrement.] Mon amour, t'es ma raison. Pour ça que j'vais te scotcher à moi à coup de sentiments, comme ça je serai la tienne aussi. Et les nuages, on peut les voir sans lever la tête, et j'adore ça. Suffit d'être bien placé, en haut d'une colline, et d'ouvrir les noeils. Suffit d'un rayon de soleil pour qu'ils apparaissent, mystérieux. Et même comme ça, plus simplement, c'est beau.
[Ecrit par mondaye] [Lundi 1 Mai 2006, 22:30] [L'éternité du passé] [Branches & Feuillages] [L'éphémère du futur]
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