Evoluer dans ce monde incompréhensible me rend malade et me déprime. Pour reprendre l'idée encore une fois, "c'est l'hiver". Mais si j'aime bien l'hiver, qu'est ce que c'est alors ? "c'est l'hiver". C'est beau, l'hiver. Les nuits qui tombent si vite, comme pour nous chuchoter "dépêchez-vous de vivre, le temps passe, sans vous attendre, dépêchez-vous". Mais on ne peut pas l'écouter. On doit écouter les effets de l'inflation sur l'intermédiation, et on adore ça. Même si on ne peut pas l'écouter, on peut le voir. Et quel spectacle. Tellement de couleurs, qui changent tellement rapidemment. On observe, on mesure à peu près. Le petit nuage bleuté foncé qui dépasse, entre le rose et l'orangé est à la moitié de la deuxième fenêtre en partant du fond de la classe. On écrit. Il est à la première, on ne peut presque plus le voir. Et tout a changé. Le vent efface les nuages, comme le temps efface nos peines. J'aime bien l'hiver qui arrive comme ça. Parce que c'est plutôt l'automne. Mais c'est un tout petit peu moins joli à dire. All is white, I know it snowed in the night. Everything is cold, So cold outside...
Je ne sais toujours pas ce que je fais de ce "ça". Comme d'habitude, je vais finir par essayer de retrouver mes sentiments originaux pour "tout ça", et par y arriver partiellement. J'écrirai jamais ce que je voudrais.
En attendant, les choses dans ma tête se font une place, creusent et se font expulser par des définitions de DNL, s'en vont, s'évaporent. Et moi ça me libère. Et puis, voir Elle bis aller mieux, sourire, c'est soulageant. Ai eu peur. Même si je doute toujours de la sincérité de son sourire, comme parfois du mien et de celui de tout le monde, ça montre qu'elle veut encore faire face. C'est mieux que rien, un sourire. C'est tellement.
Des sourires comme il y en a pleins sur la photo de groupe, une de celles de l'anniversaire de Tnb. Toute belle. Accrochée à côté de celle d'Ecosse. Ecosse dont je suis nostalgique. Moi qui ne voulais pas y aller, maintenant ça me manque. C'est surtout qu'en regardant les photos de Marion, je les ai "rangées" (si on peut encore dire ça comme ça quand on voit le rangement de mon PC), je suis tombée sur celles du voyage. Alors forcément, j'ai regardé. Et c'est mignon. Je n'ai jamais mis de photos de ces voyages, même des photos de nous quelque soit le moment. Pourtant j'en ai. Je vais faire une page la dessus. Peut être demain. Sans oublier de regarder la deuxième partie de HP4 version film. Ni le DM de Français, sur lequel je désespère de plus en plus. Enfin...


Lui, Elle, Lui bis, Elle bis. Lycia, qui me lit peut être là maintenant. Je ne comprends rien. Et j'veux comprendre. Je voudrais pouvoir un jour tout savoir sur tout, pensées, secrets, souvenirs, vérités. Et ne pas avoir à me fier à des paroles quand tout me pousse à ne pas les croire. Ai du mal à imaginer que je doive douter autant, pour ne pas "me faire avoir" encore une fois. J'arrive pas. Et ça me désole, mais je ne peux pas accepter de mêler un doute aussi fort à un contact quelconque. Pourtant j'suis dingue d'elle, comme beaucoup je suis sûre c'est vrai. Je comprends pas pourquoi, décidément.
Lui, Ninou, et moi, mes doutes et mes envies. Mes principes et mes envies. Moi dark versus Moi bien. Toujours, encore, toujours et à jamais. Pour quel camp ? J'en sais rien. Envie d'un bien, besoin d'un mal parfois, raison inconnue, ne pas demander. Moments passés peut être. Je sais pas. Il n'y a plus rien à craindre. Presque, mais... voilà. J'ai le cerveau vide. Pour changer c'est vrai. C'est mon impression, du vide, du vide, du blanc, du blanc, du froid. I want to live in paradise.