Comme pour Jeudi nous avons une synthèse truc chouette à faire, et que je me suis cassé le cul dessus, ben hop, ça mérite d'être dans le blog xD (le truc qui sert à rien en fait, mais osef)

-- A l’époque de Périclès, Athènes dominait toute la Grèce :

- Athènes est une cité Etat, aussi appelée « polis », c'est-à-dire qu’elle regroupe des populations qui acceptent de vivre avec une loi commune dans cette polis tout en exerçant leur contrôle sur l’espace cultivé environnant et défendant ses frontières aux confins.
  Athènes a la chance d’être plutôt bien placée : en effet, on remarque qu’elle est située au cœur de la Grèce ainsi qu’à proximité de la mer Méditerranée, ce qui lui ouvre des voies maritimes avantageuses et des routes de commerce ou des accès plus simples en cas de guerre.
- Athènes est, à cette époque, très riche culturellement : elle devient le centre intellectuel le plus brillant de la Grèce (par exemple, ses philosophes ou ses dramaturges comme Socrate, Sophocle, Euripide, Phidias, Hérodote…). Elle se démarque aussi par sa politique car c’est la seule démocratie de tout l’empire, les autres cités étant essentiellement des tyrannies ou des monarchies. La démocratie Athénienne est théoriquement remarquable, le système qu’elle a mis en place lutte principalement contre les tyrans, et est pour l’isonomie et l’égalité de tous. Cependant, on constate assez facilement de par plusieurs exemples qu’elle possède en réalité un jugement faussé : elle est notamment reconnaissante envers ses bienfaiteurs (ex : Périclès ou Alcibiade), et est menée par l’argent : c’est à celui qui payera le plus que revient la raison. On retrouve ce fait dans plusieurs domaines, où les « pauvres » et ceux d’origines modestes n’ont pas les même chances que les autres.
 La population Athénienne, riche ou non, est une population qui sert principalement à faire une chose : la guerre. Par exemple, il est obligatoire pour un citoyen d’être toujours disponible si l’on a besoin de lui au combat, même après ses deux années de services militaires pour obtenir la citoyenneté. De même pour tous les hommes de la cité. Mais cela constitue un de ses points forts : les hommes n’hésitent pas s’il s’agit de mourir pour la cité, ce qui est considéré comme un honneur : tout est basé sur la solidarité.
- S’enrichir, battre les Barbares et notamment les Perses, c’est sans doute ce qui a poussé Athènes à demander un « tribut » de la part de ses cités alliées, trésor de guerre transporté sur l’île de Délos, puis transféré à Athènes, ou à fournir des vaisseaux de guerre avec leurs troupes. On appelle cela la ligue de Délos. Athènes exigeait en plus une fidélité, une obéissance et une loyauté extrêmes de ses alliées en leur faisant prêter des serments (par exemple, dans le Décret des Athéniens relatif à la cité de Chalcis).
 La manière de la cité Athénienne d’utiliser l’argent amassé dans toute la Grèce pour embellir sa ville, de l’employer pour sa religion ou dans la construction de divers monuments (par exemple, Périclès qui entreprit la rénovation de l’Acropole, Phidias qui supervisa les travaux du Parthénon et des propylées, et éleva des statues de divinités), plus que pour l’armée, rebute les autres cités membres. L’alliance qu’elle a détournée peu à peu en domination, appelée impérialisme Athénien, est surtout contestée lors de la guerre du Péloponnèse (de 431 à 404 avant JC) contre Sparte.

   Même si la cité d’Athènes était une démocratie, il n’en reste pas moins que c’était son impérialisme qui la finançait. --

Là, j'espère bien avoir plus que 15 cette fois xD (j'ai eu 13 au dernier contrôle d'ailleurs).