Week end avec Ninou. Qu'est ce que je l'aime. J'allais pas très bien en y allant. Et puis finalement, une fois la semaine finie, ça va tout de suite mieux. Toujours la bizarrerie du Lycée : quand on y est, on est bien, mais quand on y est pas, on pourrait tout faire pour ne plus y aller. J'ai eu 18 en SES. J'étais contente. Reste à voir les résultats des Maths (bof...) et de l'Espagnol (bof aussi...).
Samedi, j'ai attendu ma soeur une demie heure. J'en ai marre, sérieux. A quoi ça sert de pouvoir avoir du temps en plus, si on le passe à chercher quelqu'un ? J'aurais pû l'étrangler sur le coup. On avait prévenu tout le Lycée pour la retrouver. J'ai appelé pas mal de monde maintes et maintes fois. Si il y a bien une chose que je déteste, c'est tomber sur des messageries quand j'ai besoin de quelqu'un. Mais passons. Madame est arrivée pépère au bout de 30 minutes donc, et on l'engueule, ma mère et moi. Et qu'est ce qu'elle nous sort cette pouf ? "Ben je prends le bus tous les samedis midi moi !" Dieu n'existe pas, c'est clair. Et heureusement que je n'ai pas de mitraillettes à la place des yeux, parce qu'on reconnaitrait pas son cul de son doigt. Mais vraiment !
Bref, si j'y repense maintenant, ça va m'agacer. Rentrée chez moi, je salue bien gentillement Alain (ami à mon pôpa) et je monte sur le PC. Pis je commence mon sac. Après je mange en me tapant la discut' avec les deux zigotos. J'suis en retard. Je me prépare en quatrième vitesse, mais ça va, je n'oublie rien. Vive mes neurones sur ce coup là...
On arrive à la gare, le TER est déjà sur le quai. "Et merde !" qui vient du coeur. Le pire : guichets fermés, billeterie automatique hors service. On est censé faire comment là ? Papa revient euh ! Et mondaye qui court après la voiture : "ben tu prends pas de billets et tu payeras au contrôleur !" Ah. Bon. Mci papa, bon week end.
Et donc, je suis en retard en compagnie d'un gars inconnu au bataillon, mais du Lycée quand même il me semble. Et ma remarque très perspicace : "A pas de tickets, panique !" Et lui, encore plus perspicace : "Tu vas à Amiens ?" Nan, sans blague. Sisi pourtant. Bon aller, cherchance de Môssieur le contrôleur à deux ados paumés dans le monde des trains. En vain. Bon, lui il fait le deuxième et moi le premier. Moi j'y reste. Bye mumuse toi bien ! Et pas de contrôleur, c'est ça le pire. Humpf. Vive la SNCF.
Bon donc, je monte. Ui ui, je reste pas en gare, sur le quai. Y a une fille qui me dit bonjour. Elle me veut quoi elle déjà ? Bonjour hein... (presque au revoir...). Pis y a une maman et sa ptite fille. Et des gens normaux. Et un garçon avec un gros sac. Et une place libre, for me of course ! Je squatte. Je me répète mon excuse à donner au contrôleur, parce que mine de rien, je risque une petite amende (et mon porte monnaie n'est pas à rallonge évidement).
Et y a pleins de gens qui montent, merde. Et toujours pas de contrôleur en vue. Et finalement, le petit "croc" du billet serré entre les dents de la perforeuse se fait entendre. Et fuck. Et y a deux mecs qui s'incrustent devant moi. Ils se connaissent, alors ils parlent. Et moi j'attends en regardant vaguement autour de moi, par la fenêtre, ou alors je guette le môssieur perforeur. 30 minutes à attendre, j'y passerai forcément, même vu le monde qu'il y a. Mais apparemment, les six filles plus loin n'ont pas de billets non plus, et s'en font faire directement. Avec mon excuse valable, et mes noeils de noob, ça passera. Et en effet, ça passe. Et en plus, c'est un sympa. J'ai une chance de je-ne-dirai-pas-quoi. Et y a le copain de l'homme le plus vieux des deux en face de moi qui s'en va. A Longueau. Et celui qui reste, me dit que son assurance, c'est Axa. Ui ui, mes parents aussi. Ui elle est bien, enfin je crois. Ah vous voyagez depuis 1970 ? Où ? Il voyage partout. Il me demande comment faire pour avoir les réductions (il a vu quand le perforeur m'a fait mon billet que j'avais eu une réduction de la carte 12-25). Bientôt la carte senior, môssieur. Enfin, il me parle de là où il est allé. Et puis on arrive. Bonne journée !
Et mon Ninou qui m'attend, avec son pull noir et son jean. Tout simple, mais tout sex ! Câlin de bonheur de se retoucher, de se revoir, de se resentir. L'air de rien. Ca m'a manqué. Beaucoup, et c'est même pas un mensonge. Je l'aime, je l'aime, je l'aime, je l'aime... Je l'aime, ui ! Mais c'est pas nouveau... On va chez lui. Rha les mecs : c'est le bwibwi, signé : le geek le retour ! C'est mignon... Mais pas hygiènique ! On range un peu ça le dimanche après midi. Pour l'heure, on fait un calinou sur le dodo, et puis, des poèmes sous l'oreiller. Tout cutes, mais tout pour moi toute seule ! Et puis, des Buffy en boucle. Jusqu'à nos excellentes pizzas toutes chaudes. Et Charmed. Et Dodo. Il s'est endormi devant, presque comme un bébé, sur moi. En fait, comme un Bizounours. Trop chou je vous jure ! *craque complètement*
Dans la nuit, WilloW vient se nicher dans mes cheveux. Ca me réveille un peu. Arnaud dort encore, il doit pas être tard. Je me réveille encore après m'être rendormie. Cette fois, je pensais qu'il était 10 heures. Et il dort encore. Ok, je me rendors moi, pas de problème. Et plus tard encore, il émerge. Et il vient contre moi se nicher. Ah lala, ce Ninou ! Câlin matinal. Et il m'apporte mon chocolat chaud, et mes tartines, comme chaque dimanche. C'est zénial ça. Et hop, encore Buffy ! J'ai pas réussi à travailler d'ailleurs. Et la journée passe vite. Douche et c'est bientôt l'heure de repartir. J'ai déjà dis que je l'aimais ? Je l'aime !
Il m'accompagne à la gare, comme d'habitude. J'ai encore envie d'un câlin. Et encore. Encore et toujours in your arms...
Mais il faut y aller. Je vais tout devant encore. Et encore le même garçon dans la rangée en face. Et le conducteur qui sort fumer sa clope. Je vois son ombre de la fenêtre, immobile. Mon Ninou a du mal à partir. C'est pas grave, on est en avance. Baisers de dernières minutes. A vendredi ! Je t'aime aussi :). Il part. Ipod time ! La Grande Sophie avec moi. Que j'irai pas voir en concert (même si c'est déjà fait). Les minutes défilent, on était vraiment en avance. L'ombre du conducteur bouge. Finalement, elle est encore là, il ne monte pas encore. Et mon Ninou réapparait, à ma grande surprise. Je lui manque déjà... Il m'enlève les écouteurs, et me sussure encore une fois un "je t'aime". M'en lasse pas moi. Il re re part, après encore pleins de baisers. Je vois bien qu'il a du mal. Même s'il me tire joyeusement la langue par la fenêtre. Je lui répond. Et il disparait. Snif, mais non. Je remet les écouteurs. Et puis, je divague un peu. Pourquoi on part pas ? L'heure est passée là. Pis le décor est moyen. Et puis, mon colocataire à usage unique arrête pas de gesticuler. A croire que je le stresse. Et c'est ce que je pense. le manant, il me fuit ! Pourquoi dans les trains, les gens regardent généralement toujours par la fenêtre, et ne parlent jamais ? La musique ne me répond pas. Mais lui, là bas, il me demande pourquoi on ne part pas. Et moi enlevant mes écouteurs, je lui dis que le conducteur se tape la discut' avec un gars... Et qu'on est en retard. Il me dit qu'à la SNCF, on devrait s'habituer. Et on commence à papoter à ce sujet, à se plaindre. J'vais m'incruster avec lui. C'est rigolo le sac qu'il transporte juste pour un week end, même pas. Il fait des allers retours entre le Pas de Calais, Amiens, Compiègne et Paris. Maison, studio, gare, stage. Crevant moi je dis. Pour ça qu'il connait la SNCF. On échange nos emails. C'est un ex mini geek marrant. Bon voyage mister Eric !
Et mon papa qui m'attend dans la voiture. Ma soeur et ma mère ont enfin fait un peu de rangement dans sa chambre. Ca fait un peu de bien.
Finalement, je n'aurai pas lu... Faut que je sois plus stricte avec moi même décidément... Là je tombe de fatigue... Ca doit se voir, la fin de l'article est bâclée. J'ai parlé sur MSN entre deux... Bon, demain, journée peu chargée. Faut que je lise ! Mais il me manque... vivement Vendredi.