][Mercure][

[A World]

Ca y est, je suis rentrée à la maison. Toute seule, comme une grande. On ne s'est même pas encore quittés que l'on se demande déjà quand est ce que l'on se reverra. Vivement ce moment.

You're all that I am

J'ai passé des jours merveilleux. Des mois merveilleux, auprès de lui, avec lui. On n'a jamais rien fait de spécial, rien d'exceptionnel, et pourtant c'était bien.

All I need is you

J'ai envie de tellement de choses. Je sais que c'est comme ça à chaque fois qu'il me manque, à chaque fois qu'on est loin l'un de l'autre, mais c'est ce que je ressens, et je n'y peux rien. Partout où je vais, il est là. Je me surprend à guetter une odeur sur mon oreiller, une ombre dans un couloir, une voix quand j'entre dans ma chambre. Une présence. J'ai envie à nouveau de sentir ses bras autour de moi, ses mains sur mon dos, son souffle dans mes cheveux, ses lèvres sur ma nuque. J'ai envie de sa chaleur. Parce que je l'aime, parce que j'aime le regarder faire la cuisine pour nous deux, j'aime quand il m'apporte tout ce que je lui demande en échange d'un simple baiser, j'aime quand il m'enlace en souriant quand je sors parfumée de la douche, j'aime nos petites disputes parce qu'elles donnent lieu à de belles paroles et de beaux moments ensuite, j'aime quand il joue avec le chat, j'aime quand il rit de mes idioties, j'aime quand il se glisse derrière moi quand je suis à l'ordinateur, juste pour voir ce que je fais, j'aime quand il me regarde, parce que ses yeux sont le reflet de tout un monde. Nôtre monde.

Tu sais, je t'ai trouvé et je ne t'abandonnerai plus.

[Ecrit par mondaye] [Vendredi 22 Juillet 2005, 00:44] [L'éternité du passé] [Bouffées d'air frais] [L'éphémère du futur]

[Y aller de son commentaire]

[Commentaires]

Justelle

22/07/05
à 01:35

Respirer, toujours. Aimer, énormément. Vivre, un peu.

... ton post me laisse un goût amer. Une impression de déja vu. Tu sais, quand quelqu'un parle de lui et que tu n'oses pas lancer un mince "moi aussi, ça m'est arrivé" de peur de paraître sans personnalité. De plagier. Apprécier la justesse des mots de l'autre, quand toi même tu te souviens avoir eu du mal à mettre ces mêmes mots sur ces mêmes sentiments. Et là *badaboum* les souvenirs. Et cette foutue amertume. Et puis tu arrives à la fin de ces lignes, et tu te dis que tu as la flemme d'écrire ce que tu as ressenti en les lisant. Mais tu te forces. Tu ne te reliras pas, c'est inutile.

Je crois que la dépendance à la tendresse, et à sa présence, est quelque chose de très sournois : on fait jamais attention à ce genre de choses, et puis, hop, d'un coup, on se rend compte. L'avantage, c'est que ça ne se finit pas forcément mal. On a tous ces moments où la mélancolie domine et, il faut bien l'avouer, se jeter dans ses bras pour se laisser aller un petit moment. C'est doux et rassurant, ça veut aussi dire qu'on en a la possibilité.

En fait on ne s'en rend jamais assez compte. De notre chance. Oui elle. Celle qui fait que des gens gagnent des millions parfois, d'autres n'auront jamais de cellulite, certains ont le QI d'Einstein et la qualité de ne même pas le savoir.
Il y a aussi le côté cadeau empoisonné. Du style "tu as de la chance d'être sensible". Oui, mais non. Parce qu’il n’y a que dans les films que ça passe. Il faut l’admettre, pleurer en vrai, c’est loin d’être esthétique. Dans le genre mascara plus du tout waterproof, nez rouge, et j'en passe ;)

Et toujours cette chance. Celle qui fait qu'aujourd'hui tu l'as trouvé. Qu'il t'aime. Que tu l'aimes. Que vous vous aimez (vi j'arrête).

C'est tout con, le bonheur. En fait. Bête comme ce commentaire -presque-

/me aime bien parler pour ne rien dire. Bonne nuit.